Les Atrides ou comment et pourquoi sacrifier ses enfants

Iphigénie a survécu. Elle n'a pas été sacrifiée par son père Agamemnon. Au dernier moment elle est sauvée par la déesse Artémis qui l'a prise à son service. Exilée en Tauride (l'actuelle Crimée), elle cherche une issue à la malédiction de sa famille : Les Atrides.
De Marc Toupence
Théâtre du Pilier
A partir 14 ans
Partagez
Les Atrides ou comment et pourquoi sacrifier ses enfants
Iphigénie a survécu. Elle n'a pas été sacrifiée par son père Agamemnon. Au dernier moment elle est sauvée par la déesse Artémis qui l'a prise à son service. Exilée en Tauride (l'actuelle Crimée), elle cherche une issue à la malédiction de sa famille : Les Atrides.

A la façon d’un « résumé des épisodes précédents » de nos séries actuelles, elle retrace toute l’histoire de sa lignée depuis les premiers temps du monde, depuis les jours de Chaos. On voyage avec elle à travers la mythologie comme on le ferait dans une série télévisée, à grands traits. Mais avec ses bottes de sept lieues temporelles on découvre comment les lois fondamentales de nos sociétés sont nées.


C’est avec un certain recule qu’Iphigénie envisage la guerre des parents contre leurs progénitures et étrangement, elle n’arrive pas à en vouloir à son père qui a pourtant voulu l’égorger en place publique. Il n’est ni le premier et certainement pas le dernier à vouloir survivre à ses enfants. Sa quête de sens et d’apaisement nous permet de voyager dans l’histoire de sa lignée et de découvrir « Comment et pourquoi sacrifier ses enfants ».


« Lorsque Thierry Vautherot, directeur du Théâtre Granit, m’a commandé cette petite forme sur le mythe des Atrides, j’ai tout de suite pensé à Carine Rousselot, actrice et marionnettiste. C’est mon désir de travailler avec elle qui a déterminé le choix du personnage d’Iphigénie comme protagoniste. Et pour matérialiser les différents personnages, Iphigénie se servira de ce qu’elle a autour d’elle. Ustensiles de cuisine, légumes et autres ingrédients deviendront tour à tour les personnages, leurs armes ou les éléments des rites sacrés qui jalonnent cette histoire sanglante depuis la création du monde. Zeus sera un poireau, Agamemnon une courgette, les Cyclopes des Monsieur Patate…qui prendront vie grâce à l’habileté et l’humour de l’actrice marionnettiste.» Marc Toupence


Texte et mise en scène Marc Toupence / Interprétation Carine Rousselot / Spectacle imaginé à partir d’une proposition de Thierry Vautherot

Production Théâtre du Pilier
Coproduction Théâtre Granit, scène nationale Belfort